L’avortement tardif

Avortements après la 12e semaine de grossesse

En principe, il existe en Suisse la solution des délais selon laquelle une femme qui confirme par écrit qu’elle se trouve dans une situation d’urgence peut avorter sans pénalité dans les douze semaines suivant le début des dernières règles.

Par la suite, un avortement est exceptionnellement considéré comme impuni, selon un jugement médical, s’il y a un danger physique grave ou une détresse émotionnelle grave pour la femme enceinte. Dans le cas d’un avortement tardif, plus la grossesse est avancée, plus le risque doit être important.

Un avortement tardif, en particulier, peut provoquer une détresse psychologique chez la femme, qui ne doit pas être sous-estimée. Selon le stade de développement de l’enfant, il est tué dans l’utérus pendant l’intervention et naît ensuite.

Un délai de réflexion entre la consultation et l’avortement n’est pas prescrit en Suisse, mais il est recommandé en raison des conséquences de la décision.

Intervention en cas de crise

Les résultats souvent inattendus des diagnostics prénataux peuvent mettre la femme concernée sous une forte pression et lui donner un sentiment d’insécurité. Les craintes et aussi les questions telles que la manière de faire face financièrement et la manière dont l’entourage pourrait réagir à un enfant handicapé se multiplient.

L’idée d’une vie avec un enfant en mauvaise santé est pour beaucoup de gens une idée complètement nouvelle et associée à de nombreuses incertitudes. Il n’est pas rare que les femmes et les couples concernés soient dépassés par cette situation. Dans une telle situation, une discussion avec des spécialistes externes est très utile.

Il n’est pas possible de prévoir ce qu’un avortement va déclencher chez une femme. C’est pourquoi personne ne doit être mis sous pression par un diagnostic. Prendre une décision sur la vie ou la mort de son propre enfant peut être une tâche écrasante.

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